Carrefour améliore ses emballages pour les fruits et légumes dans le cadre de son programme ACT FOR FOOD

En 2022, Carrefour a produit 97,6% d’emballages recyclables.

Dans le cadre de notre mission de gestion des déchets d'emballages ménagers, nous sommes très conscients du défi majeur qu’est de réduire l'impact environnemental des emballages. Pour y parvenir, les entreprises adoptent des pratiques responsables en matière d'emballage, en particulier en évitant les emballages inutiles et en favorisant leur recyclabilité. 

Les fruits et légumes se caractérisent par leur fraîcheur et leur durée de conservation, telles qu’attendues par les consommateurs. Le système d'emballage des fruits et légumes doit préserver ces caractéristiques, tout en veillant à la durabilité de l’emballage en tant que tel.

Carrefour est un excellent exemple d'entreprise qui a pris des mesures concrètes pour combiner la fonction essentielle de l’emballage à ces enjeux environnementaux dans cette catégorie. Au total, en 2022, Carrefour a ainsi adapté 300 emballages résultant en 120 Tonnes de matériaux améliorés dans le cadre d’ACT FOR FOOD, un programme mondial au service du mieux-manger, du goût et de la qualité.

1.    Remplacer les emballages noirs

Les emballages noirs contenant du noir de carbone posent un problème de tri dans les centres de tri, car ils ne sont pas détectés par les séparateurs optiques. Même si les consommateurs trient correctement, ces emballages finissent souvent dans les déchets résiduels, ce qui limite les débouchés pour le plastique noir. De plus, le noir de carbone utilisé pour colorer ces emballages ne permet pas de créer des emballages recyclés blancs ou transparents, qui sont pourtant les plus courants sur le marché. En conséquence, les emballages en plastique noir avec du noir de carbone sont considérés comme perturbateurs par la Commission Interrégionale de l’Emballage (CIE).

Pour remédier à ce défi, Carrefour supprime les emballages contenant du plastique noir à base de noir de carbone par des emballages en plastique de couleur claire ou transparente, ou par d'autres systèmes d'emballage. Par exemple, les alvéoles en plastique noir utilisées pour protéger certains fruits et légumes en vrac ont été remplacées par du carton neutre (non-blanchi) issu de la gestion durable des forêts. De même, les raviers de légumes noirs ont été remplacés par des raviers transparents en monomatériel. 

2.    Supprimer les emballages superflus

Tous les produits n’ont pas les mêmes besoins en termes d’emballage et de fonctionnalités. La rationalisation de l’utilisation d’un emballage passe alors aussi par la prévention. Carrefour travaille à cet effet sur deux axes. 

Premièrement, l’emballage doit être proportionnel au produit emballé. Par exemple, le sachet en plastique des herbes fraîches est devenu 10% plus petit, tout en gardant toutes ses fonctionnalités. Ou encore, les agrumes de marque maison dans un filet ont une étiquette plus petite entrainant une diminution de 16 tonnes d’emballages. 

Deuxièmement, les autocollants sur les avocats, patates douces, pommes de terre grenaille, mangues et citron verts, seront supprimés et remplacés par une impression au laser du logo « BIO Act For Food », ce qui évite le besoin d’un emballage : il s’agit de natural branding. 
 

Les pommes également se verront libres de leur sticker grâce au changement d’emballage de protection, désormais en carton, sur lequel le label peut être imprimé. 

3.    Utiliser des matériaux recyclés 

Si Carrefour s’assure que ses emballages soient recyclables, l’enseigne s’efforce également d’utiliser des emballages provenant de plastique recyclé au maximum. Par exemple, les pots de la gamme « snack » ou les emballages de petits fruits de la marque maison telles que les framboises ou les myrtilles contiennent au moins 80% de plastique (PET) recyclé. Les pots de noix, noisettes et fruits secs de la marque maison contiennent déjà au moins 60% de r-PET. Carrefour épargne ainsi de matières premières vierges, en faveur de matières premières secondaires ou recyclées.