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La collaboration entre GS1 et Fost Plus simplifie l’échange de données relatives aux emballages

 

GS1 Belgium & Luxembourg et Fost Plus ont signé un accord en vue de l’échange de données (relatives aux emballages). Cette collaboration entre les deux organisations permettra aux entreprises de gérer et de partager plus facilement les données concernant leurs produits et leurs emballages. Et c’est une excellente nouvelle, car ces informations jouent un rôle important dans la poursuite de la transition vers une économie circulaire.

« Pour organiser efficacement la collecte, le tri et le recyclage, nous devons avoir une idée claire des emballages mis sur le marché par les entreprises », explique Joeri Deswarte, Team Leader Account Management Members chez Fost Plus. « C’est pour cette raison que nous demandons à nos membres de fournir des rapports aussi détaillés que possible sur leurs emballages dans leur déclaration annuelle. Compte tenu de la directive sur les plastiques à usage unique (SUP, Single Use Plastics) et du règlement européen relatif aux emballages et aux déchets d’emballages (PPWR) à venir, la quantité d’informations relatives aux emballages que les entreprises doivent rassembler ne fera qu’augmenter. »

Unir les forces

« Dans le même temps, nous constatons une nette évolution vers un passeport digital qui accompagne un produit tout au long de sa vie », déclare Karen Arkesteyn, Senior Innovation Manager chez GS1 Belgium & Luxembourg. « Ce passeport contient toutes les informations nécessaires pour une consommation responsable du produit avant de le réintroduire dans l’économie circulaire. Le même principe peut être appliqué à l’emballage des produits. »

Avec le GTIN – le numéro qui accompagne le code-barres que l’on trouve sur pratiquement tous les emballages –, GS1 fournit la plateforme idéale pour gérer ces données. « Les fabricants et les détaillants lient déjà un large éventail de données à ce code-barres. Nous voulons à présent y ajouter les informations concernant l’emballage. Il nous a semblé logique, pour ce faire, d’unir nos forces à celles de Fost Plus, la référence absolue en matière de gestion des emballages, en Belgique et en Europe. »

Moins de travail administratif pour de meilleures données

L’objectif est de permettre aux entreprises de partager les données relatives à la composition de leurs produits et de leurs emballages avec Fost Plus, via My Product Manager. Par exemple le type d’emballage, les matériaux utilisés, le volume et le poids des différents composants (y compris les étiquettes, les bouchons, les opercules, etc.), mais aussi des informations sur la recyclabilité et la part de matériaux recyclés.
À terme, les entreprises pourront télécharger ces informations aisément dans leur déclaration à Fost Plus. « Nous évitons ainsi un double travail et nous allégeons la charge administrative. Par ailleurs, ce système réduit le risque d’erreurs et améliore la qualité de nos données », déclare Joeri Deswarte.

Pour organiser efficacement la collecte, le tri et le recyclage, nous demandons à nos membres de fournir des rapports aussi détaillés que possible. Grâce à notre collaboration avec GS1, nous allégeons la charge administrative pour nos membres. Par ailleurs, le système réduit le risque d’erreurs et améliore la qualité de nos données.

Pas à pas

Au cours des prochains mois, GS1 et Fost Plus vont travailler ensemble à l’harmonisation du jeu de données pour les emballages. « Pour cela, nous devons nous mettre d’accord : de quelles données avons-nous besoin exactement ? Comment celles-ci doivent-elles être structurées ? Et qu’en est-il de leur validation ? Bien entendu, nous prenons également en compte les exigences du futur règlement européen relatif aux emballages et aux déchets d’emballages (PPWR), afin que les mêmes données puissent, à terme, être utilisées dans d’autres États membres », précise Karen Arkesteyn.

Cela prendra évidemment du temps. « Nos membres ne doivent donc pas s’attendre à de grands changements dans leur prochaine déclaration pour l’année 2024 », souligne Joeri Deswarte. « Selon nos prévisions, les premiers résultats de la collaboration seront visibles dans la déclaration pour 2025. Nos membres ont d’ores et déjà la possibilité de mentionner le code-barres/GTIN sur leur fiche d’emballage, et nous les encourageons à le faire. Nous n’avons en aucun cas l’intention de rendre cette solution obligatoire, elle est une source de données complémentaire. »

Informations utiles pour les consommateurs

L’harmonisation des données relatives aux emballages ouvre également la voie à de nouvelles applications, y compris pour les consommateurs. « En scannant le code-barres, ils peuvent accéder à des informations intéressantes à propos de l’emballage, comme les instructions de tri. Ils ne doivent donc plus se demander s’ils peuvent le jeter dans le sac bleu. Si cela semble encore futuriste, il est évident que notre collaboration avec Fost Plus peut donner un bon coup de pouce au développement de l’économie circulaire », conclut Karen Arkesteyn.
 

Nous constatons une évolution vers un passeport digital qui accompagne un produit tout au long de sa vie. Ce passeport contient toutes les informations nécessaires pour une consommation responsable du produit avant de le réintroduire dans l’économie circulaire. Le même principe peut être appliqué à l’emballage des produits.